Transition from intravenous epoprostenol to oral or subcutaneous therapy in pulmonary arterial hypertension: a retrospective case series and systematic review

Can Respir J. 2011 May-Jun;18(3):157-62. doi: 10.1155/2011/104834.

Abstract

Background: Intravenous epoprostenol, a prostaglandin analogue, has been a mainstay of therapy for patients with advanced pulmonary arterial hypertension (PAH) since the early 1990s. This medication has multiple side effects, and sudden discontinuation is potentially associated with severe sequelae. Several recent case series have described the transition from intravenous to newer oral or subcutaneous therapies. A case series detailing the authors' experience with such transitions, and a systematic lierature review is presented.

Methods: All consecutive PAH patients seen at the Vancouver Pulmonary Hypertension Clinic (Vancouver, British Columbia) between June 1995 and July 2009 were reviewed for cases in which weaning or transition from intravenous epoprostenol was attempted. The Cochrane Collaboration, Cochrane Register of Controlled Trials, Journals@Ovid, MEDLINE, EMBASE and Papers First were searched using predefined key words for publications describing transition of PAH patients from parenteral prostanoids to oral or subcutaneous agents.

Results: Of the six patients who attempted, all transitioned successfully to oral or subcutaneous agents, having been on intravenous epoprostenol for a mean of 3.8 years (range 1.8 to 9.75 years). Five are living, surviving a mean of 5.5 years after transition. The literature search yielded nine studies and, of 127 patients described, 82 transitioned successfully. The length of pretransition prostanoid treatment (range 1.7 to 7.6 years) and the posttransition follow-up period (range two months to 70 months) were shorter than for patients described in the present study.

Conclusions: Given the rarity of PAH, the absolute numbers of patients transitioned from intravenous epoprostenol are still low. With the advent of new therapies, these numbers will hopefully increase; continued study is necessary to identify factors that are predictive of success.

HISTORIQUE :: Depuis le début des années 1990, l’époprosténol par voie intraveineuse, un analogue de la prostaglandine, est le traitement normal auprès des patients atteints d’hypertension artérielle pulmonaire (HAP) avancée. Ce médicament s’associe à de nombreux effets secondaires, et un arrêt soudain peut s’associer à de graves séquelles. Plusieurs études de cas récentes portent sur la transition entre les traitements intraveineux et les traitements oraux ou sous-cutanés, plus récents. Une étude de cas détaille l’expérience de ces transitions par les auteurs, et une analyse bibliographique systématique est présentée.

MÉTHODOLOGIE :: Les auteurs ont analysé les dossiers de tous les patients consécutifs atteints d’HAP vus à la clinique d’hypertension pulmonaire de Vancouver (à Vancouver, en Colombie-Britannique) entre juin 1995 et juillet 2009 pour déterminer les cas qui avaient fait l’objet d’une tentative de sevrage ou de transition de l’époprosténol par voie intraveineuse. Ils ont effectué des recherches dans Collaboration Cochrane, le registre Cochrane d’essais cliniques, Journals@Ovid, MEDLINE, EMBASE et Papers First au moyen de mots-clés prédéfinis pour les publications décrivant la transition des patients atteints d’HAP des prostanoïdes par voie parentérale aux agents par voie orale ou sous-cutanée.

RÉSULTATS :: Sur les six patients qui l’ont tentée, tous ont réussi la transition vers les agents par voie orale ou sous-cutanée, après avoir pris de l’époprosténol par voie intraveineuse pendant une moyenne de 3,8 ans (plage de 1,8 à 9,75 ans). Cinq sont vivants, ayant survécu une moyenne de 5,5 ans après la transition. L’analyse bibliographique a permis d’extraire neuf études, et des 127 patients décrits, 82 ont réussi la transition. La durée du traitement au prostanoïdes avant la transition (plage de 1,7 à 7,6 ans) et de la période de suivi après la transition (plage de deux à 70 mois) était plus courte que celle des patients décrits dans la présente étude.

CONCLUSIONS:: Compte tenu de la rareté de l’HAP, les chiffres absolus de patients qui font la transition de l’époprosténol par voie intraveineuse demeurent faibles. Avec l’arrivée de nouveaux médicaments, on espère que ces chiffres augmenteront. La poursuite des études s’impose pour établir les facteurs prédicteurs d’une transition réussie.

Publication types

  • Case Reports
  • Review
  • Systematic Review

MeSH terms

  • Administration, Oral
  • Adult
  • Antihypertensive Agents / administration & dosage
  • Antihypertensive Agents / adverse effects
  • Antihypertensive Agents / pharmacokinetics
  • Biological Availability
  • Dosage Forms*
  • Drug Substitution* / methods
  • Drug Substitution* / statistics & numerical data
  • Epoprostenol* / administration & dosage
  • Epoprostenol* / adverse effects
  • Epoprostenol* / pharmacokinetics
  • Familial Primary Pulmonary Hypertension
  • Female
  • Humans
  • Hypertension, Pulmonary / drug therapy*
  • Injections, Intravenous
  • Injections, Subcutaneous
  • Male
  • Medication Therapy Management / statistics & numerical data*
  • Middle Aged
  • Outcome and Process Assessment, Health Care
  • Therapeutic Equivalency

Substances

  • Antihypertensive Agents
  • Dosage Forms
  • Epoprostenol